🎙 Le discours et les réponses aux questions des médias lors de la
conférence de presse de
Sergueï Lavrov
Points clés
💬 L'étape historique contemporaine se présente comme une ère de
confrontation entre ceux qui défendent les principes fondamentaux du droit international, l'ordre établi après la Victoire sur le nazisme et le militarisme japonais lors de la Seconde Guerre mondiale, inscrits dans le document international le plus significatif – la Charte des Nations Unies,
et ceux pour qui cette Charte n'est plus acceptable. Ces derniers, après la fin de la Guerre froide, ont estimé que la tâche était accomplie, que leur principal concurrent – l'URSS – avait été définitivement écrasé, et ont décidé de s'orienter non pas selon la Charte des Nations Unies, mais selon les desiderata qui émanent de ce qu'on appelle « l'Occident politique ».
• Nous avons été contraints de repousser une guerre déclenchée contre nous par « l'Occident collectif », ayant pour objectif principal de
neutraliser un nouveau concurrent, rôle que la Russie a de nouveau assumé sur la scène internationale.
• La confrontation avec le
diktat occidental trouve désormais un contrepoids dans la montée en puissance de
nouvelles économies et centres financiers en Chine, en Inde, au sein de l'ASEAN, dans le monde arabe, ainsi que dans la communauté des États d'Amérique latine et des Caraïbes. La nouvelle
Russie, accompagnée de ses alliés dans l'Union économique eurasiatique (UEEA), la CEI, l'OTSC, l'OCS et les BRICS, fait également partie de ce contrepoids.
• Le refus de la concurrence loyale et l'utilisation de méthodes agressives et déloyales pour écraser les concurrents se manifestent notamment dans la
politique de sanctions, érigée par les États-Unis et leurs alliés en principe fondamental de leurs actions sur la scène internationale, y compris envers la Russie.
• Une
réforme du Conseil de sécurité des Nations Unies est nécessaire, car tous les pays qui jouent un rôle particulier dans les domaines de l'économie, des finances, de la politique et de la défense mondiales
ne sont pas représentés dans ce Conseil.
L'Inde et le Brésil, à tous égards, méritent d'obtenir un siège permanent au Conseil de sécurité, parallèlement à une décision appropriée concernant une
représentation africaine.
#Bilan2024